Samedi matin, le réveil sonne à 6h30, même s’il n’est pas d’une grande d’utilité compte tenu d’un sommeil léger. Et oui, c’est le jour du grand retour des compétitions officielles, les vraies, pas les petites courses locales mais les Championnats de France. On en parlais depuis quelques semaines et la pression monte depuis quelques jours.

Départ prévu à 7h30, prise du minibus à 7h20 et après quelques échanges cordiaux avec nos amis du sud, tout le monde trouve sa place et le véhicule commence à s’ébrouer. La tension est présente mais l’ambiance encore légère.

Direction LANGUEUX, quatre bonnes heures de route et le temps est clément – pas grand monde sur la route.

Arrivés sans encombre, on a la délicieuse chance de découvrir que l’hôtel est au pied du parcours, impossible de faire plus près. Tout le monde souligne le choix, judicieux, de Véro (un grand merci à elle). Ce qui nous permet de récupérer très rapidement les dossards et de revenir à l’hôtel, le minibus ne bougera plus.

Petite collation, prise des chambres, une petite sieste et hop, c’est le grand départ. 14h, chacun s’échauffe de son côté et la température déjà élevée laisse augurer des conditions inhabituellement connues cet été. Transpirant, on se retrouve dans le sas, sous un soleil irradiant, qui tape sur les épaules et nous laissera de beaux coups de soleil.

La course est toute personnelle et, pour moi, après un départ prudent, je suis persuadé que les chronos ne seront pas au rendez-vous, car dès le 3^ème kilo , impossible de tenir ce bon rythme. Langueux, c’est une corrida, une course en ville, avec des virages et relances, des coureurs qui passent devant ou que l’on essaye de reprendre et les encouragements des spectateurs, surtout Clément et sa voix qui porte, le passage devant la tribune et le speaker qui encourage les premiers arrivés.

Pour les Masters, pas d’exploit mais une belle retrouvaille de l’ambiance particulière des France.

Après une douche et un petit moment de relâche, on file encourager les filles puis Clément.

Une fois tout ce beau monde douché, direction le restaurant, en face de l’hôtel, le tout à pied. Avant le dessert, feu d’artifice en sortant la tête par la fenêtre.